Le lundi 11 novembre 2024, lors de la cérémonie officielle de passation de pouvoir entre le Premier ministre Garry Conille et son successeur, Didier Alix Fils-Aimé, l’absence du Premier ministre Conille a suscité de nombreuses interrogations et alimenté les débats dans les cercles politiques et médiatiques. Ce moment symbolique de transition, souvent marqué par un passage de flambeau en personne, s’est déroulé sans le chef du gouvernement sortant. Un protocole symbolique, mais crucial La cérémonie de passation de pouvoir entre deux Premiers ministres est non seulement un acte administratif mais également un événement hautement symbolique. Elle permet d’assurer la continuité de l’État, de montrer au peuple une transition sereine, et d’honorer les responsabilités de chaque fonctionnaire envers la nation. Habituellement, cette rencontre publique offre l’opportunité au Premier ministre sortant de présenter un bilan de ses réalisations et de manifester son soutien à son successeur. L’absence de Garry Conille dans cette cérémonie, considérée comme un moment de cohésion institutionnelle, interroge et ouvre la voie à plusieurs spéculations. Certains voient dans cette absence un message politique, tandis que d’autres y décèlent une manifestation de désaccord ou même une protestation silencieuse. Les raisons possibles de cette absence Plusieurs hypothèses circulent quant aux raisons…
Dans un nouvel épisode marquant de l’instabilité qui sévit en Haïti, un avion de la compagnie aérienne américaine Spirit Airlines a récemment été touché par des tirs de gangs. Le vol, qui devait initialement atterrir à l’aéroport international Toussaint Louverture de Port-au-Prince, a été pris pour cible en approche de la capitale haïtienne. Par mesure de sécurité, l’avion a dû changer de trajectoire et se poser d’urgence. Cet événement suscite des inquiétudes sur la sécurité aérienne dans la région et souligne l’ampleur de la crise sécuritaire en Haïti. Face à la situation, un autre vol d’Air Caraïbes, en provenance de Paris, a également été contraint de se détourner et de se poser en République Dominicaine. Les autorités haïtiennes, ainsi que l’équipage d’Air Caraïbes, ont préféré ne pas prendre de risques face à la menace potentielle, et le vol a atterri en urgence à Saint-Domingue. Cependant, cette décision a eu des conséquences importantes pour les passagers haïtiens. En effet, les détenteurs de passeports haïtiens n’ont pas été autorisés à entrer en République Dominicaine. Le pays applique en effet une politique stricte vis-à-vis des ressortissants haïtiens, exacerbée par des tensions migratoires et politiques entre les deux nations partageant l’île d’Hispaniola. Ce refus…
Port-au-Prince, lundi 11 novembre 2024 – Aujourd’hui, Haïti a accueilli son nouveau Premier ministre, Alix Didier Fils-Aimé, au cours d’une cérémonie solennelle d’investiture. Ce lundi marque un tournant important dans la scène politique haïtienne, avec la nomination de ce nouveau chef de gouvernement, qui devra désormais relever d’importants défis socio-politiques. La cérémonie s’est tenue au Palais national, » villa d’accueil » en présence des membres du gouvernement, des parlementaires, des représentants de la société civile, ainsi que de nombreuses délégations internationales. Alix Didier Fils-Aimé a été officiellement investie dans ses nouvelles fonctions par le président de la République, qui lui a remis les symboles de l’autorité gouvernementale. Dans son discours, le Premier ministre a exprimé sa détermination à restaurer la stabilité politique et la sécurité du pays, des enjeux prioritaires qui concernent tous les secteurs de la société haïtienne. « Nous devons travailler ensemble pour que la paix revienne dans notre pays. Notre priorité est de rétablir l’ordre public, de relancer l’économie, et de garantir l’accès à l’éducation et à la santé pour tous nos citoyens », at-il déclaré. Un contexte délicat et des défis colossaux La nomination d’Alix Didier Fils-Aimé intervient dans un contexte marqué par des difficultés économiques et une insécurité croissante.…
Port-au-Prince, le 9 novembre 2024 — La révocation du Premier ministre Garry Conille par le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) continue de susciter des réactions vives dans le paysage politique haïtien. Dans une note transmise à notre rédaction, Me Bernard Gousse, éminent juriste et ancien ministre de la Justice, a qualifié cette décision d’« illégale » et a vivement contesté la légitimité du processus. « Une décision illégale » selon Me Bernard Gousse Me Gousse s’appuie sur l’article 2 du décret établissant le CPT pour dénoncer la légalité de cette révocation. Selon lui, cet article précise les conditions et limitations des pouvoirs du CPT, ce qui rend la décision de rappeler le Premier ministre contraire au cadre légal. En réaction à la publication de la résolution par les Presses Nationales, il a souligné que le CPT aurait outrepassé son mandat en agissant de la sorte. « Le CPT n’a pas les prérogatives pour démettre le chef du gouvernement en place sans justifications suffisantes, et encore moins pour nommer un successeur de manière unilatérale », a écrit Me Gousse dans sa déclaration. Pour lui, cette révocation pourrait menacer l’équilibre institutionnel déjà fragile dans cette période de transition. Des signatures controversées La…
Port-au-Prince. Le samedi 9 novembre 2024. Le Premier ministre, Dr. Garry Conille a participé, à l’Hôtel Montana, à la Journée d’échanges sur les défis et les conditions de réussite du processus référendaire et électoral, dans le cadre du Forum d’Appui au Processus Électoral. La cérémonie s’est déroulée en présence du Président du Conseil Présidentiel de Transition-CPT, Monsieur Leslie Voltaire et du Conseiller-Président, Pasteur Frisnel Joseph, des membres du Conseil Electoral Provisoire-CEP et des représentants du Corps diplomatique accrédité en Haïti. A l’occasion, le Chef du gouvernement a rappelé l’importance de l’harmonie entre les acteurs politiques et tous les autres secteurs de la vie nationale pour parvenir à réussir le processus référendaire et électoral et passer le pouvoir le 7 février 2026 à des élus-es, conformément à l’Accord du 3 avril 2024. «Cette Journée d’échanges sur les défis et les conditions de réussite du processus référendaire et électoral arrive au bon moment dans le cheminement des délais. impartis de la Transition pour ces deux chantiers. Malgré le doute. Nous n’avons pas le choix, le peuple haïtien s’attend à ce qu’on livre et gagne cette bataille en son nom », a déclaré le Premier ministre, lors de la cérémonie de lancement de la…